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aetuelle par d'autres; ainsĩ nous trouvons Theèbes, Argos, Sicyone-
Myobnes, Sparte, Plis, Atheènes et Corinthe, comme autant de
republiques, régies par des loix et des institutions particulières-
qué des hommes sages et insſtruits par lexpérience leur ont don-
es. Parmi ces éctats se distingudrent Sparte, constituée par Lycur.
gae, et Athenes qui avoit requ ses loix de Dracon et puis de So-
Ion; la premiere signalée par une férocito guerriexe, Vautre dis⸗
ciaguée par les arts aimables de la paix. Quoique ces arts se bo
nassent oncore en grande partie à lPagriculturo, nous voyons cepen⸗
dant, soit à Athones soit dans d'autros villes de la Groce, les gexmes
des beaux arts se développer visiblement, et la poësie se montrant
dans un édlat, qui nous charme et nous étonne.
Fel fut Pétat des Grecs, lorsque la Persans qui, dejà sous
Cyrus, avoĩent subjugué pour quelque tems les colonies greoques
VAsie mineure, approchèrent de plus en plus des frontieres de la Grece
proprement dite. II en résulta des guerres longues et sanglantes-
dans lesquelles les Grecs, quoique réduits à leurs propres forces
irds⸗modiques, déſirent plusieurs kois les armées innombrables au
grand roi, et ou ils ſirent briller du plus bel éclat le patriotisme
réuni à la prudence et à la valeur. Les noms des Miltiade, des
Léonidas, des Thesmistoole et de plusieurs autres héros dont vos
institutenrs ne se refuseront pas à vous conter Phistoire, vivront
Aernellement dans les anuales du genre humain.
Par ces victoires les Grecs avoient acquis la plus haute repu
e
tation parmã les autres peuples, en même tems que le commoere