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Asai voyons nous⸗ que de tous les arts la poësie chez touts les peu-
qui sſéleve à une certaine perfection. Nous ne
blos est le prenen,
nnoissons pas la poësie des Bgyptiens, des Phéniciens et d'autres
bPenuples oriontaux de cette périodeée; mais nous posséedons des mo-
uments pꝛa cello des Hebreux et des Greces. Tels sont
ienx d
les cantiques de Moſse, de Deborahb, les hymnes de David,
bProrerbes de Salomon, les hymnes des prophètes ete. Parmi les
Groecs Orphéêe, natit de la Thrace, est citâ comme le prewmier poëte;
il vocut vers Pan du monde 2500; par donséquent du tems de Josué;
es chants contribupreut, dit -on, beaucoup à humaniser les Grecs,
e qui a donne origine à la fable, qu' Orphée, par son chant ac-
ompagns de la Iyro, a remus los montagnes et les forèts. Ce fut
Awviron 500 ans apres lui qu Homere composa ses poſsmes, qui
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ependant alors étoſent bien loin d'être aussi parfaits que nous les
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Possédons. Car on sait que co graud poſte ne savoit ni lire, ni
edrip —
crire; ainsi ses chants se seront transrmis de bouehe en bouche
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omme des poẽ mes nationaux pendant plusienurs gẽneratio ons, et md-
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e par cette trausmission successive il s'y sera fait des corrections
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nféormes aux progrès des lumieres ot du gout. Enfin Lycurgue
— o ans apres) les mit par écrit; Pisistrate, trois sidoles plus tard,
——— en uun
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Rpeu près de même des posſsies dꝰ Hésiode, contemporain d'Ho-
mdy e,
at, enlin Aristote 250 aris après s'aquitta de la
Sre revision ét cdition de ées précioux monuments. Il en a
et de Tyrtée qui a composs des hymnes guerriers.
Les autres beaux arxts, se trouverent bien moins avancés en